ABIRKALABIM
les aventures de Célestine
chorégraphie pour tous publics à partir de 5 ans
Chorégraphie : Claire Lesbros
Scénario : Guy Rewenig
Assistance chorégraphie : Dominique Putz-Hellinckx
Costumes : Marie-Josée Kerschen
Décors : Philippe Barbier
Bande son : Claire Lesbros
Danseurs : Damien Launès, Aurore Lenormand, Blandine Mallet, Isadora Sanchez,
Les bagagistes : Noëlle Bartyzel, Xavier Buliard,
Coproduction
Festival Européen de Théâtre & de Musique de Wiltz,
TDM / Ministère de la Culture Luxembourg
Centre des Arts pluriels d’Ettelbruck
L‘HISTOIRE
A première vue, " Abirkalabim " est une histoire de disparition : Célestine, au moment de partir en vacances avec ses parents,
disparaît. C'est l'affolement, la panique. Une action de recherche commence.
Mais cette disparition n'est au fond qu'un subterfuge de Célestine. Mécontente de se voir dicter les conditions du congé par ses parents, furieuse aussi de devoir laisser son chat
préféré à la mai- son, Célestine invente un stratagème pour se soutirer aux vacances forcées. Vu de plus près, “ Abirkalabim " est donc l'histoire d'une ruse enfantine. Dès le
premier tableau du ballet, il est clair que Célestine mène le beau monde des adultes par le bout du nez.
La chorégraphie joue donc avec l'opposition entre le monde des adultes et le monde des enfants. Les besoins, les préférences, les prédilections ne sont pas les mêmes, et cela génère des conflits d'intérêt. La question est dès le départ : Qui va gagner ? Qui va réussir à imposer ses vues ? Qui est le plus fort ? Célestine la rusée, ou ses parents qui mobilisent tout un appareil de recherche et d'investigation pour faire rentrer leur Célestine dans le rang ?
Le ton du ballet est donné d'emblée : C'est une comédie, dominée par Célestine et son chat Maximou, figure emblématique de la
liberté et de la vie sans contraintes.
En fin de compte, toutes ces disparitions "fictives" renvoient au conflit d'intérêt entre enfants et adultes : d'un côté, le quotidien précis comme une mécanique d'horloge des adultes,
de l'autre, les rêves "insensés" des enfants. Au beau milieu, c'est le chat Maximou qui symbolise le refus de se plier - trop vite, trop tôt - aux exigences d'une vie ordonnée et
calculée d'avance.
" Abirkalabim " est l’histoire d'un "dérèglement" qui se termine bien, parce qu'à la fin la tentation de la liberté, bien contagieuse, touche aussi les adultes campés dans leurs conventions .
« ABIRKALABIM » 2002 à 2004
18 représentations :
- Théâtre de Faïencerie à Creil, (extrait) le 8 juin 2002
- Schungfabrik à Kayl, (extrait) le 30 juin 2002
- Festival International de Wiltz (3 représentations) le 9 et 10 juillet 2002
- CAPe d’Ettelbrück (3 représentations) le 9 octobre 2002
- Théâtre de Faïencerie à Creil (1 représentation) le 15 novembre 2002
- Théâtre Municipal d’Esch/Alzette (3 représentations) le 5 et 6 octobre 2003
- Grand Théâtre de Luxembourg (4 représentations) le 14, 15, 16 décembre 2003
- Festival « la Marelle » à Maizières-lès-metz (2 représentations) le 6 juillet 2004.
3 semaines d’animations scolaires
Publication du livre « Abirkalabim » aux éditions ultimomondo, septembre 03
texte : Guy Rewenig, illustrations : Claire Lesbros